La 16e édition du festival Ndjam Vi est lancée ce mardi 28 novembre au centre Don Bosco de N’Djamena. Cette année, l’événement met à l’honneur la culture et sa capacité à favoriser le développement humain et social. Il se déroule du 28 au 1er décembre au centre don Bosco de N’Djamena. 

Du 28 novembre au 1er décembre, le festival Ndjam Vi sera le point de rencontre des artistes, musiciens, et amateurs de culture. L’objectif est d’offrir un espace d’échange et de célébration d’expression artistique.

Le thème “la culture comme outil de développement humain et social” est cher aux organisateurs du festival qui ont à cœur de mettre en avant le rôle essentiel que joue la culture dans le progrès et le bien-être de la société. Ils soutiennent que la diversité culturelle peut être un vecteur puissant de transformation positive et de dialogue entre les individus.

Le Centre Don Bosco a été choisi comme lieu de lancement de ce festival pour sa dimension historique et son rôle central dans la promotion de la culture au fil des années. Cet espace emblématique favorisera la rencontre et les échanges entre les festivaliers, les artistes et les intervenants, avancent les organisateurs.

La 16e édition s’annonce donc prometteuse et pleine de possibilités, prouvant une fois de plus que la culture est un véritable levier de développement humain et social. Ndjam Vi continuera d’éclairer les esprits et de nourrir les âmes, en donnant à chacun l’opportunité de s’immerger dans le monde fascinant de l’art et de la créativité.

C’est aussi l’occasion pour le directeur artistique du festival, Nguinambaye Manassé Ndoua de rappeler que le festival Ndjam Vi est organisé pour la première fois en 2007, pendant ce temps il y avait du bruit et surtout l’histoire des rébellions et autres dans la capitale. “C’est ce qui avait donné l’idée de créer une structure qui parlera positivement avec la jeunesse et de la jeunesse pendant 2 ou 3 jours, question de déjouer tout ce qui se disait négatif sur le Tchad et c’est ainsi que Ndjam Vi est né“, a fait savoir le promoteur de ce festival.

“L’idée première du festival c’était l’assainissement et nous on entend par l’assainissement dans son sens large, d’où l’homme doit assainir sa façon de consommer et bien d’autres. Raison pour laquelle depuis 2017 à nos jours nous avons eu à traiter des différents thèmes à chaque édition”, situe-t-il.

Pour cette 16 édition, il y aura des formations en technique de développement de spectacles pour les jeunes qui veulent demain prendre le micro. De même, il est prévu des débats autour de la question du modèle économique des industries musicales; sur la construction du dossier de presse de l’artiste; des actualités et surtout l’utilisation de l’intelligence artificielle qui fait la Une; et en dernier lieu ce sera une conférence-débat autour de la question de circulation de l’artiste de la circulation de l’artiste en Afrique centrale.

“Nous avons travaillé avec une organisation au Congo et au Cameroun pour mettre en place une organisation pour mettre en place une plateforme dénommée Route de l’artiste vers l’Afrique centrale (RAC) pour permettre la libre circulation par la route des artistes et de déjouer la cherté de billets d’avion qui empêche aux artistes et promoteurs de pouvoir se vendre en Afrique centrale”, informe Nguinambaye Manassé Ndoua.