C’est la quintessence d’un point de presse donné par le porte-parole de la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC) Gali Ngothé Gatta ce matin à l’hôtel pigeonnier à N’Djaména.
« Tout a été dit de la situation financière et sociale actuelle. Mais les manques de conclusions nous auront privés de décisions. C’est pourquoi nous devons revoir certains sujets abordés »affirme Gali Ngothe Gatta dès l’entame de son liminaire.
Selon les spécialistes, il faut 5 000 milliards au Tchad pour retrouver un niveau de financement normal. Face à cela, la CPDC affirme que l’issue à cette situation est la tenue urgente d’un dialogue inclusif sans condition. Pour la CPDC, il faut un forum où les principaux acteurs politiques et sociaux débattront et arrêteront les thérapeutiques de choc à même de relever l’État et le pays.
Pour optimiser les recettes, la CPDC estime qu’il est nécessaire d’auditer et de maitriser toutes les poches de recettes. De revoir toutes les structures, l’organigramme de la présidence de la république, celui de la primature et des ministères et la suppression des postes de directions fictives.
Martelant sur les 16 mesures du gouvernement, la CPDC relève qu’elles ne sont pas légales, vu qu’elles ne sont pas prévues par le collectif budgétaire d’août 2016. D’après elle, le Tchad est devant une catastrophe financière insoluble, sa sortie serait que le gouvernement gagne à la loterie, car selon les spécialistes, l’endettement du pays est hors norme et dépasse sa capacité de remboursement.