Le DG de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), Eric NDOASSAL, et son équipe technique se sont rendus au Kanem pour évaluer la crise environnementale qui sévit dans la région. Des visites ont été effectuées sur les sites de déversement de Rig Rig et Ngouri, avec deux sites nettoyés et deux nécessitant encore des actions de nettoyage.
Lors de rencontres avec les autorités administratives et coutumières de la région, le DG de la SHT a exprimé sa désolation face aux dégâts constatés et a affirmé son engagement pour situer les responsabilités et réparer les dommages causés.
Des préoccupations ont été soulevées concernant l’exploitation future du champ de Sidigui. La direction de la SHT a clarifié que le champ n’est pas encore exploité et que les activités actuelles sont des tests visant à obtenir les autorisations nécessaires du ministère de tutelle.
La situation résulte de quelques manquements techniques identifiés, tels que des prises de raccourcis non autorisées lors des opérations, entraînant des déversements de brut dus à une pression emprisonnée dans le pipeline. Des mesures ont été prises pour purger la pression et nettoyer le pipeline avec de l’eau.
La direction de la SHT a rassuré les ressortissants du Kanem en affirmant que la politique énergétique du Tchad est en expansion, se déplaçant du sud vers le nord du pays. Le Kanem sera non seulement la prochaine étape, mais la région y jouera un rôle clé dans cette politique.
La SHT s’engage à trouver des solutions durables et à restaurer la confiance dans la région, marquant ainsi une nouvelle étape de développement du secteur pétrolier tchadien.
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