Le conseiller de Charles Blé Goudé, a déposé le 9 septembre dernier, une demande d’indemnisation devant la Cour pénale internationale (CPI).
En procès devant la Cour pénale internationale (CPI), pour les violences postélectorales de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé, a été défintivement acquitté en mars dernier, de même que son mentor, l’ancien président Laurent Gbagbo. Si Gbabgo a pu rentrer chez lui en juin, son ancien ministre de la Jeunesse est toujours en Europe.
Blé Goudé, extradé depuis 2014 à la Haye, entend se faire dédommager pour toutes ces années passées en prison. C’est sur la base du Statut de Rome (Traité international qui a créé la CPI) qui prévoit que « dans des circonstances exceptionnelles, lorsque la Cour constate qu’une erreur judiciaire grave et manifeste a été commise, les juges peuvent, à leur discrétion, accorder une indemnité à un accusé acquitté après sa détention ».
En effet, selon de son conseiller, Charles Blé Goudé, indique avoir relevé de « nombreux manquements du Bureau du Procureur de la CPI qui ont attenté à ses droits fondamentaux ». L’homme politique ivoirien souligne qu’ « aucune compensation financière ne pourra jamais réparer à sa juste valeur le lourd préjudice moral, psychologique et toutes ces années passées injustement en détention » mais il dit espérer qu’il serve d’exemple afin d’amener le Bureau du Procureur à une « plus grande responsabilité ».
Blé Goudé, promet que si la Cour accédait à sa demande, il utiliserait une partie de cette indemnité compensatoire pour aider les victimes de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.