La Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP27), prendra fin ce vendredi 18 novembre, à Charm El-Cheick, en Egypte. Mais les pays restent divisés sur plusieurs questions importantes telles que les « pertes et dommages ».
« Il y a clairement une rupture de confiance entre le Nord et le Sud, et entre les économies développées et émergentes. Ce n’est pas le moment de pointer du doigt. Le jeu du blâme est une recette pour une destruction mutuellement assurée », s’est plaint Antonio Guterres, secrétaire général des Nations-Unies. Ce dernier a exhorté les pays à mener le type d’action significative dont les gens et la planète ont désespérément besoin.
Antonio Guterres a, lors de la veille de la « probable clôture de la COP27 », rappelé aux dirigeants mondiaux que les émissions mondiales de gaz à effet de serre sont à leur plus haut niveau historique et que les impacts climatiques déciment les économies et les sociétés. « Le moyen le plus efficace de rétablir la confiance est de trouver un accord ambitieux et crédible sur les pertes et dommages et le soutien financier aux pays en développement ». Pour lui, le temps des discussions sur le financement des pertes et dommages est révolu.
La COP27 va prendra fin le vendredi 18 novembre mais les pays restent diviser sur plusieurs questions importantes telles les « pertes et dommages », et l’ONU exhorte les parties prenantes à se montrer à la hauteur de l’urgence du moment et à s’étendre sur de vraies solutions pour résoudre le plus grand défi auquel est confronté l’humanité. Pour le chef de l’ONU, « l’objectif de 1,5 degré ne consiste pas simplement à maintenir un objectif en vie mais il s’agit de maintenir les gens en vie. Nous devons veiller à ce que cet engagement soit évident dans le résultat de COP27 », a-t-il souhaité.