Le rapport 2023 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) met en lumière les avancées significatives dans le développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en Afrique, mais également les écarts substantiels entre les nations du continent. Le Maroc se distingue en tête avec un  score de 85,1 points, tandis que le Tchad ferme la marche avec un score de 65 points en dessous, soulignant des disparités criantes.

Le Maroc se positionne comme le leader incontesté du développement des TIC en Afrique, avec des scores élevés, notamment grâce à un taux de pénétration de la téléphonie mobile d’environ 150% et une couverture Internet proche de 100%. Cependant, le contraste est frappant avec le Tchad, dont le score de 65 points met en évidence des défis majeurs dans le secteur des TIC.

Le rapport souligne que malgré des progrès notables, les écarts persistent entre les pays africains. 20 sur les 45 pays étudiés affichent des scores dépassant les 50 points, reflétant une évolution positive. Cependant, huit des dix pays au niveau mondial avec des scores inférieurs à 30 points sont en Afrique, dont le Tchad.

Le Tchad, en fermant la marche avec un score de 65 points en dessous de la moyenne, met en lumière des défis spécifiques à surmonter dans le domaine des TIC. Les implications de ces écarts soulignent la nécessité d’investissements ciblés et de politiques visant à renforcer l’infrastructure numérique du pays.

À l’échelle mondiale, les Émirats arabes unis occupent la première place, soulignant une corrélation significative entre les performances TIC et le niveau de revenu des pays. Le rapport met en évidence une moyenne globale de 72,8 points, avec des scores variant en fonction du revenu des nations, allant de 31,5 points pour les pays à faible revenu à 90,1 points pour les pays à revenu élevé.

En conclusion, bien que le Maroc brille en tant que leader numérique en Afrique, le rapport souligne l’urgence d’adresser les disparités, en particulier au Tchad, pour garantir une connectivité plus équitable et favoriser le développement socio-économique à l’échelle du continent.