20130830-145429.jpg

BANGUI, 30 août (Xinhua) — Le calme semble revenir à Boeing, un quartier souçonné proche du pésident déchu François Bozizé dans la capitale centrafricaine, avec le retour des habitants qui se sont réfugiés depuis mercredi sur la piste de l’aéroport de Bangui M’poko à cause des exactions des éléments de la Séléka.

La plupart des réfugiés à l’aéroport sont évacués depuis jeudi soir par des soldats français et des éléments de la Force multinationale en Afrique centrale (FOMAC). Jusqu’à vendredi matin, une centaine de personnes restent aux alentours de l’aéroport.

Depuis jeudi, les activités ont repris sur le marché du quartier de Boeing. La police, la gendarmerie, la FOMAC font des patrouilles. Jeudi matin, Michel Djotodia, président de la transition et leader de la Séléka qui ont renversé le régime de Bozizé au mois de mars, a rencontré une délégation des habitants du quartier de Boeing.

La délégation a formulé des recommandations au président Djotodia d’assurer la sécurité de la population de Boeing, en déployant des troupes de la FOMAC, de la police et de la gendarmerie dans leur zone.

“Nous demandons à ce que des éléments de la FOMAC soient basés dans le quartier. Que des forces de maintien de l’ordre à savoir la gendarmerie et la police, soient dotés des matériels adéquats afin d’assurer notre sécurité et le retrait des éléments tchadien dans le rang de la Fomac”, a déclaré Brice Touaboy, l’un des représentants.

Selon eux, les éléments tchadiens dans la FOMAC sont de connivence avec les éléments de la Séléka.

Ils ont également fait savoir que l’une des préoccupations de la population de cette localité est le cantonnement des éléments de la Séléka qui mènent des actes de violence au quotidien.

En réponse à ces revendications, le leader de la Séléka a annoncé l’ouverture d’une enquête pour mettre la main sur les présumés auteurs de cette situation. Il a également assuré la population de Boeing que les personnes qui ont perdu leurs biens au cours de ces évènements seront enregistrées et dédommagées.