Le CEEAC organisera une réunion d’urgence pour affronter la menace posée par les braconniers du 25 au 27 mars au Cameroun
LIBREVILLE, 22 février (Xinhua) — La Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) organisera une réunion ministérielle d’urgence pour affronter la menace posée par les braconniers d’éléphants du 25 au 27 mars prochain à Garoua, au nord du Cameroun, a-t-on appris vendredi à Libreville des sources de la CEEAC.
Selon la CEEAC, une soixantaine ou plus de groupes de braconniers se trouveraient dans les régions du Cameroun- République Centrafricaine-Tchad pour tuer les derniers éléphants de la région.
Certains de ces groupes, dotés des armes automatiques et des lance-grenades, font probablement parties de ceux qui ont tués plus de 300 éléphants dans le Parc National de Bouba N’Djida (au nord du Cameroun) début 2012. Au cours de la même année, le parc de Minkébé (d’une superficie de 8000 km2), situé dans l’extrême nord du Gabon, avait également subi un carnage de plus de 11.000 éléphants.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF), la première organisation mondiale de protection de la nature, fortement impliqué dans le développement durable, a procédé lundi dernier à Libreville, au lancement de la campagne contre le massacre des éléphants.
Le trafic des ivoires, une activité illégale mais lucrative, se développe considérablement dans la sous-région pendant ces dernières années, avec un réseau criminel international très organisé, qui a déplacé des dizaines de milliers de défense d’éléphants depuis les lointaines forêts du Bassin du Congo.
Pour résoudre cette crise, les dirigeants des pays membres de la CEEAC sont en train de mettre une politique de tolérance zéro sur le commerce illégal d’espèce sauvages et le braconnage.