Le Cameroun a enregistré 44 morts et 1574 cas notifiés de choléra entre le 14 et le 20 février 2022, selon un rapport de situation publié vendredi par le Centre de coordination des opérations d’urgences de santé publique (COUSP).

Actuellement, 5 régions (Extrême Nord, Littoral, Nord, Sud et Sud-Ouest), sur les 10 que compte le pays, sont actives à cette maladie d’origine hydrique pour 19 districts de santé touchés avec un taux de létalité de 2,8%.

En termes de difficultés rencontrées, cet organisme rattaché au ministère de la Santé publique signale la rupture des intrants de laboratoire dans les régions en épidémie, l’indisponibilité des unités de traitement dans certains districts de santé ainsi que l’insécurité dans la région du Sud-Ouest, en proie à un conflit sécessionniste armé.

Les premiers cas de choléra ont été signalés dans des localités camerounaises du Littoral et du Sud-Ouest en début janvier dernier et, le 19 du même mois le gouvernement a annoncé la réception de 204.000 doses de vaccin oral “Euvichol” destinées à combattre le vibrion cholérique dans les zones côtières du pays.

Le choléra, qui se propage par l’ingestion de matières fécales, provoque une diarrhée aqueuse aiguë et peut tuer en quelques heures s’il n’est pas traité.