Dans une interview accordée à RFI et France 24, le président béninois, Patrice Talon, a répété qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2026.

Pendant son premier mandat, Patrice Talon, a été accusé de tordre le coup à la démocratie. Au cours de son deuxième mandat, il a gagné des points en permettant notamment le retour de l’opposition au parlement.

D’ailleurs, ne cesse-t-il de le dire, ce deuxième mandat sera le dernier comme le stipule la constitution. Il va plus loin en brandissant le Benin comme un cas d’école. Puisque, la constitution ne prévoit que deux mandats pour toute une vie, quelles que soient les gesticulations et acrobaties juridiques.

« Est-ce que le Benin ne fait pas la différence depuis un moment ? Quand vous observez le Benin, vous ne voyez pas que ça se passe autrement ? Cette phrase-là, quelqu’un ne l’a jamais mise dans une constitution. Pourquoi vous ne reconnaissez pas l’importance d’une telle phrase qui règle le problème des constitutions nouvelles : compteur à zéro, troisième, quatrième, cinquième mandat ? Ça sera ainsi. Personne ne changera cela. En tout cas, ça ne sera pas moi, ni à mon initiative. Les Béninois tiennent beaucoup à la limitation des mandats », affirme Patrice Talon.

La question relative à un 3e probable mandat est reprise. Patrice Talon s’engage une fois de plus à laisser sa place à la présidentielle de 2026. « Promis juré ? », insiste le journaliste – « tout à fait. Il ne peut en être autrement. », répond le président béninois.