Le livre intitulé « l’obscure patrie » de Bamougam Arnaud est paru le 8 septembre. L’auteur porte la voix d’un peuple « opprimé » mais qui « aspire » à la justice.

Dans cet ouvrage, l’auteur défend la cause humaine. Il pousse un cri d’alarme, lance une exhortation, engage en même temps un combat contre les maux dont sont victimes les Tchadiens.

« Je parle via mon livre au nom de ce peuple quotidiennement marginalisé, opprimé et condamné à vivre sous le prisme de l’injustice, de la mal gouvernance et des conflits de tout genre », explique Bamougam Arnaud.

L’auteur refuse donc de voir son pays sombrer dans « l’antre du mal, dans lequel l’ont précipité des hommes sans foi ni loi, assoiffés de pouvoir et d’argent ».

Comme dans le livre, la poésie ne quitte pas l’auteur. « Mon cri est semblable au cri du tigre d’Aimé Césaire et qui cherche à bondir comme le tigre de Wole Soyinka », présente-t-il de façon imagée.

Cette poésie est publiée aux Editions Challenges Littéraires à Paris. Elle coûte 2500 F. Dans les jours à venir, elle sera disponible sur les plateformes de vente en ligne. « Que les vers de ce recueil retentissent au fond de chaque lecteur, chaque Tchadien », s’exprime Bamougam.

Bamougam Arnaud est né au Tchad en 1998. Le bac série A4 décroché en 2016 au lycée Pascal Yoadimnadji, il entame ses études supérieures à l’université de N’Gaoundére au Cameroun. Il obtient une licence en lettres d’expression française. Actuellement, il est en master 2 au département de linguistique, littérature et civilisations africaines à l’université de Douala, toujours au Cameroun.