L’Association pour la défense des droits des consommateurs (ADC) s’insurge contre l’augmentation « abusive » des prix de transport interurbain. Elle appelle l’Etat à jouer son rôle de régulateur. C’est dans un communiqué du 4 octobre.

Les tarifs de transport ont connu les variations suivantes :
N’Djaména-Moundou : 10.000 à 12.500
N’Djaména-Abéché : 20.000 à 25.000
N’Djaména-Sarh : 15.000 à 17.500
N’Djaména-Bongor : 5000 à 8.000

L’ADC constate que cette augmentation pèse « lourdement » sur le budget des voyageurs. Pour l’association, les raisons avancées notamment l’augmentation du prix du gasoil ne peuvent expliquer ces « hausses disproportionnées ».

En plus de ces tarifs élevés, l’ADC déplore aussi les mauvaises conditions de transport. « c’est le cas des passagers qui, n’ayant pas de siège, sont placés le long du couloir entre les rangées sans aucune commodité », fustige-t-elle.

L’association interpelle le gouvernement à assurer son rôle de régulation ; exiger des transporteurs des services de qualité ; assurer des contrôles réguliers sur les axes routiers pour mettre en avant la sécurité des passagers. Aux consommateurs, l’ADC leur demande d’adopter un comportement responsable et rationnel en usant de leurs droits.