Le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) donne trois jours au gouvernement pour retirer l’arrêté augmentant les prix des produits pétroliers. Si cette exigence n’est pas satisfaite, le Groupe appelle à une manifestation de grand ampleur le 24 février.

Le GCAP rappelle que les populations sont déjà confrontées à une pauvreté “absolue’’ et une cherté de vie “étouffante’’ ; au “manque de revenu minimum” pour se garantir l’alimentation ou la nourriture, l’accès à l’eau potable et à la santé ; à une insécurité “permanente’’ et grandissante et aux différentes formes de violation de droits et libertés.

Malgré ces situations, le Groupe constate la création à tout va d’institutions ‘’moribondes’’, ‘’simples gouffres financiers’’, la promotion et l’augmentation du salaire des militaires, l’opulence des dirigeants et de leurs alliés, les manœuvres de déstabilisation des partis susceptibles de menacer la ‘’confiscation’’ du pouvoir.

Le dernier acte qui semble pousser à bout le GCAP est l’augmentation des prix des produits pétroliers. Une augmentation de 212 FCFA par litre et à la pompe pour l’essence, de 128 FCFA pour le gasoil et de 30 FCFA pour le jet A1.  “Peuple tchadien, I’heure des indignations, des dénonciations, des menaces stériles et des exigences passives à travers des déclarations est révolue. Nous devons agir pour nos droits et libertés de vivre libre et digne’’, lance ce regroupement de 13 partis politiques.