L’Association des femmes employées d’ESSO et TOTCO, a fait un don de vivres et non-vivres à 800 ménages sinistrés de Walia Hadjaraï et Gardolé Djedide. La cérémonie a lieu ce mercredi, 30 novembre, sur le site non loin du secteur Saint Bernard.

Du riz, du maïs, du poisson fumé, de l’huile, du gombo, de la tomate, du sucre, des moustiquaires et des tapis, c’est la composition du don fait par l’Association des femmes employées d’Esso et TOTCO, deux sociétés spécialisées dans la production et transport des produits pétroliers, aux sinistrés installés non-loin de la Paroisse Saint Bernard, à Walia Hadjaraï dans le 9e arrondissement de N’Djamena.

Ce sont exactement 800 menages qui devront bénéficier de ce don qui est le fruit des cotisations des employées d’Esso et TOTCO. C’est un geste «d’humilité, d’honneur et d’espoir», résume la présidente directrice générale d’ESSO, Cécile Rauline qui espère que ce don permettra aux bénéficiaires de repartir sur une meilleure base pour les mois à venir.

Solkem Ngarmbatina, présidente de l’Assocition donnatrice, en énumérant les constituants du don, a rappelé aux sinistrés les valeurs humanistes des employés d’Esso et TOTCO avant de les appeler à adopter un comportement responsable. Car selon elle, c’est ce qui ouvrira la porte à d’autres actions en leur faveur.

De leur côté, les sinistrés n’ont pas caché leur joie. «Nous avons cru que les gens qui sont installés ici sont oubliés ou abandonnés, mais notre espoir renait», déclare leur représentant Kadedoum Maximilien.

Il faut noter que depuis leur installation dans ce site, cette aide est la première que ces sinistrés ont reçue. C’est pourquoi ils ont saisi l’occasion pour appeler le gouvernement et les ONG à suivre les pas de l’Association des femmes employées d’Esso et TOTCO.