Nous vous informons ce matin que le directeur général d’une société d’Etat a été arrêté à l’aéroport avec une somme de 650.000 euros en partance vers l’Egypte. La société en question, la Sonacim (Société nationale de ciment) vient de réagir.

“C’est une question d’incompréhension qui s’est tournée en rumeurs. Le Directeur Général de la SONACIM, Elhadj Biney Emma, et son trésorier s’apprêtent à se rendre en Égypte pour solder le reliquat de l’achat d’un groupe électrogène vieille de deux ans”, indique d’emblée la mise au point de la société.

La note de poursuivre que c’est une mission officielle autorisée dûment par la hiérarchie pour régler une affaire d’urgence. En effet, la SONACIM a acquis ce groupe électrogène depuis 2019 et a même versé la moitié du coût total. Seulement, les vendeurs égyptiens s’impatientent et la date butoir des pénalités du contrat est dans deux semaines. Or les transferts bancaires internationaux se sont compliqués avec les récents scandales financiers qui ont nécessité les contrôles de la COBAC, il est de plus en plus urgent de répondre au délai du contrat avec les partenaires égyptiens, peut-on lire.

Pour éviter que la SONACIM perde le groupe électrogène qui est capital pour son fonctionnement en cette période de grande demande, poursuit la mise au point, la hiérarchie a autorisé que le montant correspondant au reliquat de l’achat du groupe électrogène soit déposé directement dans les comptes des partenaires égyptiens. Et c’est à ce titre que cette mission de ce matin 08 juillet 2022 a été autorisée par la hiérarchie avec les autorisations nécessaires de transport du fond en question.

“Mais à l’aéroport, malgré que les formalités ont été faites en bonne et due forme, la douane a exigé le paiement de taxes de conversion de devise étrangère. Ce qui est normal mais compte tenu que ces textes n’ont pas été prévus dans le fond, le Directeur Général de la SONACIM et son trésorier ont jugé nécessaire d’annuler la mission pour régler les choses officiellement avant de reprendre le processus d’acquisition de l’engin”, explique le service de communication de la Sonacim qui espère que “cette petite mise au point permettra d’éclairer l’opinion nationale et éviter que les médias se rabattent sur des rumeurs”.