En cette période, la mangue est le fruit en vue sur les marchés de N’Djamena. Transportées dans des conditions difficiles, elles arrivent à N’Djamena quelquefois dans un état de décomposition. Pour éviter d’attraper certaines maladies, un médecin déconseille la consommation des mangues blessées ou en état de décomposition.

En cette période, la mangue est le fruit le plus consommé par la population n’djamenoise. Ces mangues en provenance de différentes provinces du Tchad sont transportées dans la capitale dans des conditions difficiles. Il faut un à plusieurs jours de route avant d’atteindre N’Djamena avec ces fruits cueillis très souvent non mûrs.

Sur les principaux sites de ravitaillement à N’Djamena que sont les marchés de Dembé et Taradona, l’on constate que les mangues dans un état de décomposition sont vendues à vil prix aux revendeuses. Celles-ci, à leur tour, les vendent à un montant à la bourse de tout le monde. La plupart des cas, les consommateurs qui achètent les mangues pourries coupent la partie infectée et savourent le reste, malgré quelquefois l’observation à l’oeil nu des asticots.

Interrogé sur la consommation de la mangue, Dr Birwé Sangou Appolinaire rapporte que ce fruit est riche en vitamine C et en sucre. Mais il conseille une consommation saine et propre. Car, explique-t-il, les mangues pourries ou mangées sans le respect des règles d’hygiène peuvent provoquer certaines maladie telles que la fièvre typhoïde, la gastrite, la diarrhée, etc. Il conseille aux consommateurs d’éviter de manger les mangues blessées et décomposées et de respecter les conditions d’hygiène afin d’être en bonne santé.

Ngambi Daniel, stagiaire