Aujourd’hui 16 juin 2018, le Tchad à l’instar des autres pays d’Afrique commémore le 28e anniversaire de la Journée Internationale de l’Enfant Africain sous le thème : « Ne laissez  aucun enfant derrière pour le développement de l’Afrique ».

La journée de l’Enfant africain est commémorée annuellement en mémoire des écoliers de Soweto, victimes d’une « répression sauvage » du régime de l’Apartheid, le 16 juin 1976. Son institutionnalisation remonte à la Conférence internationale sur l’assistance aux enfants, tenue à Dakar en 1991.

C’est une occasion pour les gouvernements, les institutions et la communauté africaine toute entière de réaffirmer leurs engagements à améliorer les conditions de vie des enfants désocialisés et vulnérables qui nécessitent des mesures spécifiques de protection. A titre illustratif, selon le rapport de l’Unicef de 2014-2015, au Tchad 25% de garçons et 28% de filles âgés de 5 à 14 ans sont obligés de faire des travaux pénibles pour survivre.

« Au Tchad comme partout ailleurs, la commémoration de la Journée de l’enfant africain, est une occasion pour susciter une prise de conscience collective sur les conditions de vie difficiles auxquelles les enfants font face au quotidien, en vue de prendre des mesures nécessaires à leur protection », a déclaré Madame Djamila Bachar Alkhatib, ministre de la Femme, de la Protection de la Petite Enfance et de la Solidarité Nationale lors du point de presse à l’occasion de ladite journée.

Le choix du thème de cette édition qui est : « Ne laissez  aucun enfant derrière pour le développement de l’Afrique » n’est pas fortuit. Il intervient au moment où partout en Afrique et particulièrement au Tchad, les enfants font face à des situations invivables.