En 2020, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a obtenu, au terme d’une table ronde à Paris, 3,8 milliards d’euros pour mettre en œuvre 11 projets d’infrastructures en vue d’interconnecter ses capitales. En novembre prochain, la CEMAC compte mobiliser 8,8 milliards d’euros pour les finaliser.

Alors que ces projets sont exécutés à 80%, la CEMAC prévoit d’organiser une autre table ronde pour réunir le reste du montant.

D’après des responsables de la CEMAC qui se sont réunis au courant de cette semaine à Brazzaville, la capitale congolaise, au titre de ce deuxième programme de projets, l’ambition des instances décisionnelles est de diversifier les sources de financements.

« Le premier axe, c’est de compléter le développement des infrastructures de base. Le deuxième axe, c’est l’interconnexion électrique, en augmentant la production de l’énergie. Le troisième axe, ce sont les ports secs : il faut faire en sorte que les quelques ports que nous avons soient moins engorgés. Et, le dernier axe c’est la filière bois. Nous devons assurer un début de transformation de notre bois sur place », détaille Michel Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du Programme des réformes économiques et financières de la CEMAC.

Michel Cyr Djiena Wembou rassure sur la nature de ces fonds recherchés. « Ce ne sont pas des dons. Ce sont des PPP (Partenariat-public-privé) qui rapportent pour vous et pour nous. Et, même les prêts nous les prendrons sous forme concessionnelle suivant notre capacité d’endettement », confie-t-il.

Avec RFI