L’ancien président du Comité olympique et sportif tchadien (COST), Abakar Djarma Aumi, a fait un point de presse ce 6 janvier pour apporter des « clarifications » suite à la sortie de son successeur d’Idriss Dokony Adiker l’accusant de malversation financière.

Dans cette sortie de novembre dernier, le président du Comité olympique et sportif tchadien (COST), Idriss Dokony Adiker, a indiqué que « l’assemblée nous a autorisés à mettre en place un audit de compte, parce que le rapport financier du bureau sortant (ndlr, bureau dirigé par Abakar Djarma) a été rejeté. Quand un rapport est rejeté, ça dit tout».

Dans sa réponse, Abakar Djarma Aumi, informe que l’Assemblée générale n’a pas rejeté le rapport financier mais a plutôt demandé de changer la présentation. « Nous avions informé que cette présentation a été exigée par la solidarité olympique et c’est ainsi qu’il a été demandé de pouvoir faire deux présentations du rapport. La première conformément au modèle exigé par la solidarité olympique et la deuxième pour faciliter la compréhension des membres de l’Assemblée générale en restant dans l’ancien modèle de présentation », avance-t-il.

Quant à l’accusation d’avoir laissé un solde fictif de plus de 8 millions de FCFA, le président du COST de 2017 à 2021, réplique que son bureau a bien notifié dans le procès-verbal de passation de service que ce montant représente la situation nette. « C’est-à-dire les créances moins les dettes en termes plus claire c’est 166.302.552-157.505.342. C’est écrit nulle part que c’est le solde du compte banque SGT. Je crois qu’il y a ici une difficulté de lecture et c’est vraiment dommage qu’ils ont vraiment choisi qu’on puisse avoir ces échanges à travers la presse », défend-il tout en déplorant le canal utilisé.

Abakar Djarma Aumi de renchérir que le président du COST a martelé plusieurs fois dans son point de presse « qu’il ne cherche pas de poux sur le crane d’un chauve » alors pourquoi « cet acharnement à l’approche des élections du COST de 2025 ? » « De quoi a-t-on peur ou de qui a-t-on peur ? », s’est-il interrogé.