Lancée le 17 février dernier, la caravane de sensibilisation et d’information sur le vivre-ensemble, la cohabitation pacifique et les résolutions du dialogue national inclusif du CEC/MPS prend fin ce 20 février avec la dernière étape à Bol, chef-lieu de la province du Lac.

Comme prévu dans son chronogramme, le Comité d’études et communication des cadres du Mouvement patriotique du salut (CEC/MPS) a sillonné le Grand Kanem pour porter le message du vivre-semble, de tolérance, du pardon et de l’unité. La ville de Bol marque le point de chute du périple du Grand Kanem.

Un grand meeting de sensibilisation et d’information sur le vivre-ensemble et la cohabitation pacifique et les résolutions du dialogue national inclusif a eu lieu dans la cour du siège du Mouvement patriotique du salut de la ville.

La 3ème vice-présidente du CEC/MPS, Dillah Lucienne, souligne que c’est depuis octobre que le CEC/MPS est sur le terrain et qu’ils ont bravé les aléas climatiques à cause de la paix car la paix n’a pas de prix. Pour elle, la paix c’est un comportement. « Nous-mêmes on devrait faire la paix avec nous-mêmes et après parler de la paix », relève Dillah Lucienne.

Particulièrement, elle s’est adressée aux femmes. Pour la 3ème vice-présidente, la femme est la première éducatrice de l’enfant et devrait mettre la paix au cœur de l’éducation en transmettant les valeurs citoyennes, sans cela il n’y aura pas la paix. Dit-t-elle

Face à une foule compacte, le président fondateur du CEC/MPS, Hamid Djoumino, dans son discours, a insisté sur l’importance de la paix qui est selon lui le pilier d’une nation. “Bol est une ville cosmopolite, les populations sont en parfaite harmonie et vivent dans la paix. Cette paix chèrement acquise doit être préservée”, appelle Hamid Djoumino qui invite les chefs coutumiers à relayer le message de la paix à travers la ville, les villages et bourgades.

Avant de remettre le trophée à l’équipe gagnante d’un match de football, le président du CEC/MPS a exhorté les jeunes à ne pas véhiculer le message de la haine. Plutôt qu’ils véhiculent le message de paix et du vivre-ensemble.

La caravane de sensibilisation et d’information sur le vivre-ensemble et la cohabitation pacifique et les résolutions du dialogue national inclusif a été close par une rencontre avec les religieux et les leaders traditionnels.