Dans une correspondance adressée au président de transition et garant du dialogue national, Mahamat Idriss Deby, 51 partis politiques participant à cette rencontre l’interpellent sur les ‘’ passages en force’’ opérés lors de la prise de décisions.

Ces partis expriment leur désaccord face aux ‘’passages en force ‘’ pendant l’adoption du règlement intérieur et la mise en place du présidium, ainsi que dans les travaux en commissions et sous-commissions. L’esprit du consensus qui devrait prévaloir lors du dialogue a été ‘’purement’’ et ‘’simplement ignoré’’, regrettent-ils.

‘’ Ce climat de non consensus et de méfiance a entraîné le départ pur et simple de certains partis au dialogue national inclusif et souverain (DNIS) mettant en doute la crédibilité de cette messe nationale’’, rappellent-ils.

Les travaux en plénière ont repris aujourd’hui. A cet effet et pour un dialogue véritablement inclusif et souverain,ces partis signataires de ce document appellent au bannissement du ‘’phénomène majoritaire ‘’ obtenu par applaudissements; le refus du consensus par un passage en force; la non prise en compte des voix minoritaires; l’attribution ”sélective” de la parole.