CULTURE: Dans son intervention au deuxième forum national inclusif ce 31 octobre 2020 au palais du 15 janvier, Mariam Mayoumbila, représentante des professionnels des arts et de la culture, dit être au regret de constater que le domaine de la culture ne figure pas au programme de ces assises.
«En parcourant le document, nous sommes au regret de constater que le secteur des arts et de la culture ne figure pas parmi les nombreux thèmes retenus au programme qui sont de nature à assoir le développement du pays », se plaint Mariam Mayoumbila. Elle ne comprend pas comment on peut parler du Tchad, surtout de son avenir sans donner une place importante à la culture et aux arts. “Le Tchad est avant tout son identité culturelle, ses richesse culturelles et à travers sa diversité culturelle riche“, indique-t-elle.
Selon Mariam Mayoumbila, le secteur de l’art et de la culture est une assise, un gage d’un vivre ensemble, de tolérance et de solidarité. “L’hospitalité tchadienne se fonde sur sa culture. Accordons à la culture tchadienne une attention particulière pour démontrer au monde entier que le pays de Toumai est le berceau des arts et de l’humanité”, insiste-t-elle.
En conclusion, la représentante du monde de la culture propose comme résolutions : organiser un forum national des arts et de la culture, adopter la politique culturel du Tchad, adopter le statut de l’artiste tchadien, créer une école nationale des arts et de la culture, appuyer le rapatriement des biens culturels pillés, créer le conseil national des arts et de la culture, adopter une loi pour l’utilisation à une grande échelle des œuvres culturelles et artistique nationales au détriment des œuvre étrangères, adopter le code de l’artisanat, créer le conseil national de l’artisanat, créer un environnement propice au développement touristique et en fin doter le ministère en charge de la culture des moyens conséquents pour la mise en œuvre de son plan d’action et de la politique du gouvernement en matière du développement culturel et artistique.