Après une évaluation à mi-journée de la marche de ce samedi, 8 mai, qui semble être un échec, le coordinateur de la plateforme Wakit Tama n’exclut pas de reprendre la stratégie traditionnelle de manifester dans les quartiers.


Le souvenir de la manifestation du 27 avril 2021 a plongé certains N’Djaménois dans la peur quand la Coordination des actions citoyennes, “Wakit Tama” a programmé la marche de ce samedi, 8 mai. Mais dans la matinée de ce jour, les choses ne se sont passées comme le mardi 27 avril. La marche qui devrait être pacifique et bénéficier de la protection ou du moins, de l’encadrement de la Police a été très rapidement réprimée et les manifestants dispersés.


Pour le coordinateur de “Wakit Tama”, Max Loalngar, “c’est un traquenard” dont les manifestants ont été victimes. Finalement, c’est en petits groupes que certains ont manifesté en brûlant le drapeau français. “Les gens nous ont reproché de ne pas organiser nos manifestants, de ne pas indiquer notre itinéraire avec un point de départ et point d’arrivée. C’est ce que nous avons voulu faire ce matin, en montrant notre bonne volonté mais les forces de l’ordre ont pris position très tôt le matin“, déclare-t-il.

Vu cela, le coordinateur de “Wakit Tama” pense que les manifestations sporadiques dans les quartiers répondent mieux aux réalités du terrain. “Je crois que ces réalités là vont s’imposer à l’avenir“, conclut-il.