Les membres du Comité d’organisation du dialogue national inclusif et les leaders de la société civile ont eu une rencontre d’échange sur l’état d’avancement des préparatifs du dialogue national inclusif. C’était ce mardi, 11 janvier. Qu’est-ce qui a filtré de cette rencontre ?
C’est la deuxième rencontre sur les sept que le Comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) s’est engagé à organiser. La première qui s’est tenue le lundi, 10 janvier, c’était avec les autorités religieuses. Ce mardi, 11 janvier il était question de rencontrer les leaders de la société civile. L’objectif de cette série de rencontre est d’informer les forces vives de la nation de l’état de l’évolution des préparatifs du dialogue national inclusif en vue.
C’était l’occasion pour le président du comité technique du CODNI, Armand Gambaye de présenter le CODNI et ses différentes composantes à la population mais aussi les différents travaux faits par les sous-comités.
Après la présentation des différents sous-comités, à savoir le sous-comité chargé des questions sociétales, le sous-comité chargé de la paix et sécurité, le sous-comité chargé de la réforme de la Constitution et processus électoral, le sous-comité droits et libertés fondamentales et le sous-comité politique publique et sectorielle, les leaders de la société civile n’ont pas voilé leurs inquiétudes par rapport à certains points traités.
Les préoccupations de ces leaders concernent entre autres la question de la forme de l’Etat, la situation de la femme dans le « nouveau Tchad », la situation des retraités, les thématiques du dialogue. Ils souhaitent connaître tôt les différents thèmes qui orienteront ce dialogue. Si le futur dialogue ne peut pas résoudre les problèmes du développement, les acteurs de la société civile souhaitent que ce dialogue crée des conditions favorables pour permettre aux Tchadiens de choisir un président qui puisse conduire le pays vers son développement.
Le ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation et du Dialogue, Acheikh Ibn Oumar, tout en reconnaissant l’imperfection du travail réalisé par le comité technique du CODNI, fait savoir que certaines préoccupations importantes soulevées par la société civile, seront examinées lors du dialogue national inclusif. Il souhaite que ce dialogue soit le moment de se penser sur les questions du développement économiques qui ne fait pas toujours partie des revendications politiques. « Nous avons beaucoup de défis, beaucoup de failles, nous avons la volonté et des possibilités d’aller de l’avant. Je pense qu’on le fera », conclut-il.