Les violences post-électorales enregistrées en Guinée depuis le scrutin du 18 octobre dernier, ont fait sept morts et de nombreux blessés ainsi que des dégâts matériels importants, a annoncé mercredi dans un communiqué, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile Albert Damantang Camara.

“Suite à ces incidents et affrontements, quatre corps de victimes d’armes à feu ont été déposés dans les morgues de l’Hôpital Donka et d’Ignace Deen”, a dit le ministre de la Sécurité, avant d’ajouter que dans la préfecture de Kissidougou située à plus de 500 km au sud-ouest de Conakry, il a été enregistré, un mort par arme blanche et deux autres par arme à feu calibre 12.

Le ministre Albert Damantang Camara a annoncé qu’un policier a été lynché à mort à Bambéto et un autre poignardé à la Cimenterie, des quartiers en banlieue de Conakry.

   De même, il a noté que de nombreux citoyens ont été blessés et des dégâts matériels importants sont à déplorer.

“Cette stratégie du chaos orchestrée pour remettre en cause le scrutin du 18 octobre dernier dont l’ensemble des observateurs et la communauté internationale ont salué l’organisation et la sécurisation”, a condamné le ministre dans le communiqué.

Toutefois, le ministre a rappelé qu’en “exécution de la Loi 09 du 4 juin 2015, portant maintien de l’ordre, il rassure l’opinion nationale et internationale, déjà témoin des faits, qu’il s’emploie de toute sa compétence régalienne pour mettre fin à ces actes de violence et de criminalité assorti de destruction de biens publics et privés”.