CULTURE – Le plasticien Borsata Djimira a ouvert un « atelier-école » pour partager ses compétences avec des jeunes peintres à défaut d’une école d’art au Tchad.

Son style est de peindre l’histoire africaine sur des pagnes. Borsata Djimira, natif de la ville de Sarh, province du Moyen Chari, veut imposer cette marque dans le milieu de l’art plastique tchadien. Depuis trois ans, dans son petit atelier au quartier Chagoua, l’autodidacte améliore son art avec délicatesse. Un atelier qu’il a ouvert juste après ses aventures de perfection au Nigeria.

Au pays, la trentaine partage ses connaissances et expériences avec d’autres peintres en herbe. Du lundi au vendredi, il transforme son petit atelier en une salle de classe. Il fait évader son amour et sa passion pour la peinture sans réserve avec ses apprenants.

Titulaire d’un brevet en art plastique, le portraitiste Borsata est un enseignant incontesté par ses disciples. Il ne manque de dire que son « atelier école » veux gommer le manque d’enseignement de l’art plastique au Tchad.