APA – Douala (Cameroun) | Le projet de construction du chemin de fer Cameroun-Tchad prend de plus en plus corps, les deux pays discutent actuellement les modalités de réalisation de cet ouvrage.

Long de 400 kilomètres, le tronçon entre Ngaoundéré (Cameroun) et Moundou (Tchad) devra coûter 1160 milliards de francs CFA.

Les discussions en cours entre les responsables des deux pays entre en droite ligne des engagements pris par les présidents Paul Biya du Cameroun et Idriss Déby Itno du Tchad de la visite officielle de ce dernier au Cameroun il y a quelques mois.

Le partenaire technique, la société CAMRAIL, propriété du groupe Bolloré, a déjà mis sur pied, le programme d’extension soumis à l’approbation des gouvernements camerounais et tchadiens.

Après la première qui desservira la ville industrielle de Moundou dont le tracé aurait déjà été approuvé par le deux parties, les autorités tchadiennes entrevoient d’étendre le réseau ferroviaire à Ndjamena, la capitale, soit un tronçon supplémentaire de 350 kilomètres.

La construction d’une voie ferrée entre le Cameroun et le Tchad favorisera une meilleure circulation des personnes et des biens, pour ce pays dépourvu d’une façade maritime.

Par ailleurs, près de 80 pour cent du volume des exportations et des importations tchadiennes transitent par le port de Douala, tandis que le brut tchadien passe par le terminal de Kribi, soit 1500 km de pipe-line reliant les deux pays.