Depuis quelque temps, les Tchadiens s’adonnent au commerce en ligne, une tendance qui prend de l’ampleur, mais qui n’est pas sans risques. Les arnaques dans le monde de la vente en ligne se multiplient.

Avec l’avènement de nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’e-commerce est en plein essor au Tchad. Des milliers de Tchadiens se tournent vers la vente ou les achats en ligne. Si cette nouvelle forme de commerce a révolutionné les habitudes de consommation, elle n’est pas sans risques.

J’ai été escroqué par un commerçant à hauteur d’une somme de 100 000 francs pour l’achat des mèches. Il devrait me les livrer en moins d’une heure, mais à ma grande surprise, le gars a disparu sur les réseaux sociaux. Depuis lors, j’ai décidé de ne plus jamais faire des achats en ligne“, se souvient Irène.

Comme Irène, plusieurs Tchadiens sont confronté à des cas d’arnaque chaque jour en ligne. Ces arnaqueurs utilisent diverses techniques pour atteindre leurs cibles.

Des sites d’e-commerce proposent des produits à des prix défiant toute concurrence. Cependant, derrière ces offres alléchantes, se cachent souvent des produits contrefaits de mauvaise qualité. Les consommateurs se font ainsi berner en croyant acheter un produit authentique, alors qu’il s’agit en réalité d’une copie de piètre qualité.

J’ai fait la commande d’un powerbank en ligne, on me l’a livré dans le délai pour une somme de 20 000F. À ma grande surprise, ce n’était pas la bonne qualité. J’ai écrit en vain à mon commerçant qui n’a plus jamais répondu à mon message et a préféré me bloquer“, raconte Édith, une victime.

Pour Idriss Ali, propriétaire d’une ligne de vêtements sur les réseaux sociaux, face à ces escroqueries, il est important d’adopter une attitude vigilante et de prendre des précautions pour se protéger.

J’ai toujours fait des achats en ligne, mais je n’ai jamais été dépouillé par ces arnaqueurs. Il faut juste être vigilant et attendre que le produit soit livré avant de remettre l’argent. Aussi, se renseigner sur la crédibilité des sites, préférer les plateformes reconnues et signaler les incidents sont autant de mesures qui peuvent permettre de limiter les risques“, dit-il.