Depuis le début de l’année, le Nigeria a enregistré 21 cas confirmés de la variole du singe, dont un mortel, annonce l’agence nationale de contrôle des maladies.

Sur 66 cas suspects dénombrés dans 9 États du pays, dimanche soir, 21 ont été confirmés comme des infections au virus de la variole du singe. Un homme de 40 ans, souffrant également d’une maladie rénale, est décédé, déclare le Centre national des maladies du Nigeria (NCDC).

Pays le plus peuplé d’Afrique, le Nigeria présente un risque d’exposition à la variole du singe qui est élevé mais les conséquences sanitaires sont relativement faibles, selon la NCDC.

« La situation actuelle dans le pays et dans le monde n’a démontré aucune menace significative (…) pouvant entrainer une maladie grave ou un taux de létalité élevé ».

La variole du singe est une maladie infectieuse causée par un virus transmis à l’homme par des animaux infectés. La transmission de personne à personne est possible mais est considérée comme rare. Et on en guérit généralement sans un traitement.

C’est en République démocratique du Congo, en 1970, que la maladie a été découverte. Elle est maintenant endémique dans une douzaine de pays d’Afrique. Les cas dans les régions non endémiques sont généralement bénins. Récemment, plusieurs cas ont été signalés en Europe et en Amérique du Nord.

Avec VOA Afrique