Une mission de paix africaine ira en Russie et en Ukraine ‘’dès possible’’. C’est ce qu’a annoncé le 16 mai, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

Lors d’une conférence de presse au Cap, Cyril Ramaphosa, assure avoir reçu par ‘’appels téléphoniques séparés’’ l’aval des dirigeants russe et ukrainien pour l’envoi dans les deux pays d’une mission de paix africaine.

« J’ai convenu avec le président Poutine et le président Zelensky de commencer à préparer les engagements avec les chefs d’État africains », détaille-t-il, espérant « des échanges soutenus avec les deux dirigeants » au cours de la mission. La mission inclura la Zambie, le Congo, l’Ouganda et l’Egypte. Mais aussi le Sénégal et l’Afrique de Sud qui se sont abstenus de condamner à l’ONU l’invasion russe.

A la veille de cette conférence, Ramaphosa, a dénoncé les « pressions extraordinaires » pour pousser Pretoria à choisir son camp. L’Afrique du Sud, proche du Kremlin depuis l’époque de la lutte contre l’apartheid, assume sa neutralité dans ce conflit et privilégie le dialogue.

La semaine dernière, l’ambassadeur américain en Afrique du Sud a accusé Pretoria d’avoir livré en décembre dernier des armes à la Russie. Ce que le pays rejette catégoriquement. Cependant, une enquête a tout de même été ouverte par le président Ramaphosa.

Informé de ce projet de mission de paix africaine, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, « l’a accueilli favorablement », indique Cyril Ramaphosa.

Avec AFP