“Réfugiés”, une exposition de photos et de vidéos s’ouvre le lundi 20 juin, dans le hall des visiteurs du siège des Nations Unies à New York, a-t-on appris vendredi d’informations publiées par les Nations Unies.

L’Américain Brian Sokol a photographié des réfugiés de Syrie, de la République centrafricaine, du Soudan et du Mali au moment où avant leur fuite, ils prennent la chose la plus importante pour eux. Son collègue suédois, Magnus Wennman, a suivi de petits réfugiés syriens dans les pays voisins de la Syrie ou sur leur chemin vers l’Europe.

L’exposition comprend aussi “Clouds over Sidra”, un enregistrement vidéo qui transporte les visiteurs dans un camp en Jordanie et leur fait comprendre ce qu’être réfugié veut dire. Un portail audiovisuel permettra de discuter directement avec des réfugiés dans les camps à travers le monde. Le portail est offert par “Shared Studios”, un collectif multidisciplinaire d’arts, de design et de technologies et “Bridges of Understanding”, une ONG qui entend renforcer les relations entre Etats-Unis et le monde arabe.

L’exposition, qui est organisée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en collaboration avec la Campagne d’action des Nations Unies pour les objectifs de développement durable et le Département de l’information, commencera par les interventions du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de la représentante permanente de la Jordanie auprès des Nations Unies, Dina Kawar, de la directrice de la liaison newyorkaise du HCR, Ninette Kelley, du directeur de la Campagne d’action des Nations Unies pour les objectifs de développement durable, Mitchell Tomey, et de la directrice de “Global Development” et cofondatrice de “Shared Studio”, Michelle Moghtader.

Selon l’ONU, au cours de l’année écoulée, soixante millions de personnes dans le monde ont été forcées de fuir les conflits, les violations des droits de l’homme et les difficultés économiques. En conséquence, la communauté internationale fait face aujourd’hui à la plus grande crise des réfugiés et des migrants depuis la Seconde Guerre mondiale.

Xinhua