Le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) et des associations de la société civile décident de faire front commun contre la cherté de vie « galopante ».

Au cours d’un point de presse organisé ce matin, ces associations expriment leur incompréhension face à la cherté de  vie. « La situation est invivable en ce moment précis, comment comprendre que dans un pays à vocation agro-sylvio-pastoral, la population n’arrive pas à manger à sa faim à cause de la cherté de vie savamment orchestrée, entretenue et imposée par les vampires d’argent de la république », dénonce leur porte-parole, Dingamnayal Nely Versinis.

Selon lui, cette situation est imposée par les « nouveaux riches » sous l’œil impuissant du gouvernement. Le CTVC et les associations sœurs demandent au « père fondateur » des 16 mesures d’austérité, instaurées en 2016, l’actuel Premier ministre de transition, de revoir son système de fonctionnement.

Une marche pacifique sur l’étendue du territoire est prévue pour le 26 février contre cette augmentation « exagérée »  des prix des denrées alimentaires de première nécessité.  

En outre, il est demandé à la population de sortir le 2 février pour « refermer » la tranchée située aux alentours de N’Djaména.