Les routes bitumées de N’Djamena se dégradent à un rythme avancé. La seule voie bitumée de la commune du 9e arrondissement, notamment la partie située entre l’ancien pont de Chagoua au 2e rond-point de Walia Barrière connaît la même situation. Des usagers expriment leur ras-le-bol.

En cette saison des pluies où les rues secondaires sont quasi-impraticables, les chaussées connaissent une hausse importante du trafic.

Dans le 9e arrondissement de N’Djaména, l’afflux vers l’ancien pont aux heures de pointe en dit long. Pourtant, le tronçon qui conduit à ce pont est parsemé de nids de poule. « Il y a trop de trous sur cette voie. Et ces trous causent beaucoup d’accidents. Il y a aussi des camions qui empruntent cette voie. En les déviant, on tombe dans les trous avec tous les impacts possibles sur nos engins et notre corps », fustige Justin, un chauffeur de moto-taxi.

Une partie de la voie dégradée

Par endroit, ces nids de poule sont colmatés par des briques cuites ou par du béton armé. Des solutions inefficaces puisque ces trous se creusent davantage. « Nous ne connaissons pas qui fait ces colmatages. Même si cette solution soulage, très vite, la situation revient comme avant ou se dégrade davantage », indique un passant.

Sous nos yeux, au niveau des deux ronds-points de Walia Barrière, la chaussée s’affaisse continuellement. « En plus de cela, la voie est en train de se rétrécir et les vendeurs s’y invitent. C’est désolant ! Nous interpellons les autorités à venir arranger cette voie », lance Justin.