L’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery a organisé ce lundi 19 juin à l’espace Betna une conférence de presse pour annoncer la tenue du sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris du 22 au 23 juin.
Le but de ce sommet est de relever simultanément les défis du changement climatique, de la protection de la biodiversité et de la lutte contre les inégalités pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).
Pour l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery, la solidarité internationale est pourtant plus que jamais indispensable dans un contexte de multiplication de crises, qui fragilisent encore davantage les pays les plus pauvres et les plus vulnérables. Pour permettre aux pays les plus exposés de sortir de la crise Covid-19, de faire face aux conséquences de l’agression russe en Ukraine sur leur sécurité alimentaire et énergétique, et de financer le coût très élevé de la transition climatique et des conséquences des événements climatiques extrêmes, un changement d’échelle s’impose.
“Le Tchad est concerné au premier plan par la multiplicité des crises climatique, économique et sociale. La lutte contre la pauvreté, les besoins en termes de développement et l’atténuation des effets néfastes du changement climatique sont à un niveau égal de priorité”, souligne-t-il.
Il ajoute que “les crises ont réduit les capacités budgétaires de l’Etat et le Tchad peut faire entendre sa voix à ce sommet pour la redéfinition du partenariat financier Nord-Sud.”
Selon l’ambassadeur de la France au Tchad, ce sommet s’inscrit dans une dynamique positive : le lancement de la réforme de la Banque mondiale, la présidence indienne du G20 et celle du Brésil à venir, la revue à mi – parcours des objectifs de développement durable, les engagements pris lors des COP sont autant de motifs d’espoir pour poursuivre cet élan.
“Nous devons faire évoluer, ensemble, notre système financier international pour qu’il soit plus réactif, plus juste, et plus solidaire, pour lutter contre les inégalités, financer la transition climatique et la protection de la biodiversité, et nous rapprocher de l’atteinte des objectifs de développement durable des Nations Unies. Nous n’avons pas à choisir entre la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences, et la protection de la biodiversité”, a-t-il conclu.