Le président du Collectif d’Action des Jeunes pour la Paix, le Développement et l’Émergence du Tchad (CAJPDET), Mahamat El Mahdi Abderrahmane, a fait un point de presse le 19 février. Communication relative à la situation sociopolitique du Tchad.

Pour le président du Collectif d’Action des Jeunes pour la paix, le développement et l’émergence du Tchad Mahamat El mahdi Abderrahmane, la situation est très inquiétante, quant à la tournure que prennent les choses, depuis les évènements du 20 octobre 2022.

“En effet, dans sa motivation à accompagner le Gouvernement d’Union Nationale, en cette 2e phase de la Transition, que nous voulons inclusive et apaisée, le CAJPDET se félicite de l’organisation du DNIS. Ce qui a permis à plusieurs acteurs politiques d’être associés à la gestion de la chose” se satisfait Mahamat El mahdi Abderrahmane de l’organisation du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Malheureusement, déplore-t-il, une fois leur mission finie, certains acteurs politiques deviennent plus virulents et attisent même la haine. “Au lieu de s’occuper de leur formation politique, dont ils ont d’ailleurs perdu le contrôle, ils se lancent dans des aventures aux contours ambiguës. En revanche, la démocratie n’est pas synonyme d’anarchie“.

“Le Collectif d’Action des Jeunes pour la paix, le développement et l’émergence du Tchad plaide pour une gestion inclusive et apaisée de la 2e phase de la Transition. Certains acteurs politiques se lancent dans la campagne d’intoxication et de manipulation de l’opinion nationale et internationale, en général et de la jeunesse tchadienne, en particulier. Ce n’est pas normal et le CAJPDET regrette amèrement cela et demande à la jeunesse tchadienne de ne pas suivre ces vendeurs d’illusion qui cherchent à tout prix à plonger le pays dans le chaos”, conclut-il.