COOPERATION – Dans la droite ligne de la coopération entre le Tchad et son partenaire technique et financier, l’Union européenne, une rencontre entre la société civile et les représentants pays de ladite organisation a eu lieu ce mardi au Cefod. Au menu : réflexion sur l’établissement de l’agenda 2021-2027 pour la coopérative UE-Tchad.

Cette rencontre vise à réfléchir sur la prochaine programmation de l’agenda 2021-2027 de l’UE en termes de coopération avec le Tchad. Améliorer la gouvernance et la sécurité intérieure des citoyens ; renforcer le capital humain et la résilience des populations, tout en accompagnant la transition démographique et la décentralisation ; relever le défi du développement économique et du secteur privé puis renforcer les activités relatives à la protection de l’environnement constituent entre autres les cadres stratégiques de la programmation proposée par l’UE pour la coopération avec le Tchad.  

Impliquer les membres de la société civile dans le processus de l’élaboration du programme des coopératives UE-Tchad qui sera inscrit dans l’Agenda 2021-2027 afin d’influencer les décisions de l’UE pour une bonne coopération avec le Tchad.

De cette rencontre, il est attendu de la part de la Société civile une « franchise et de lever le voile sur ce qui marche ou non et comment rendre l’aide et le partenariat de l’UE avec le Tchad meilleur »

« La société civile a un rôle très important parce qu’on passe à travers cette organisation pour la mise en œuvre de cette coopération. Même quand on passe devant le gouvernement, elle a aussi un chapitre parce que c’est à elle de nous dire si on se trompe, si nous devons aussi intégrer le suivi de l’évaluation de nos politiques de coopérations avec le gouvernement », justifie Ronan Pecheur, chargé de programme section coopération de la délégation de l’Union européenne au Tchad.

On parlera désormais de partenariat entre l’UE et les Etats membres au lieu d’aide, promet Ronan Pecheur.  « Il faut arrêter de parler de l’aide mais de partenariat, arrêter de parler des pays bénéficiaires. Et cela est important pour nous parce qu’il y a d’autres partenaires aussi que l’Union européenne au Tchad notamment le Brésil, la Turquie etc. On voit aussi que le partenariat évolue et l’UE dans son ensemble, et dans sa coopération, doit changer sa méthodologie de mise en œuvre pour qu’il n’y ait pas un sentiment d’assistanat mais plutôt de partenariat. C’est une révolution que nous voulons faire aussi bien en interne mais aussi vis-à-vis de nos partenaires. »

Nguena Oundoum Cynthia