Le Cadre de concertation des jeunes de la province du Guera (CACOJEG) s’indigne de la spirale de violence qui s’abat sur le département de Mangalmé, occasionnant des dégâts humains et matériels. Il appelle l’Etat à prendre ses responsabilités. C’est à travers un point de presse fait ce 11 juin à N’Djaména.
Le président du CACOJEG, Abdallah Bani Cheik, rappelle que les évènements de Mangalmé ont commencé le 9 août 2022 et se poursuivent.’’ Des paisibles citoyens ont été surpris par un groupe d’assaillants venus d’où l’on ne sait. Cette agression a fait 16 morts et fait d’importants dégâts matériels et immatériels’’, dénonce-t-il.
Le 30 septembre, affirme Abdallah Bani Cheik, une deuxième attaque fut perpétrée par le même groupe faisant 85 morts.
Face à cette situation, le CACOJEG dénonçait déjà la ‘’lenteur’’ et les ‘’hésitations’’ des autorités dans leurs interventions.’’ (…) La tragédie a été tournée en dérision et qualifiée d’une simple affaire de houe’’, s’offusque-t-il.
Le dernier épisode est un ‘’autre acte de barbarie’’ ayant causé la mort de 4 jeunes qui étaient au champ. ‘’Cet acte est inadmissible dans un état normal dans la mesure où la dernière agression intervient seulement 24 jours après la signature d’un accord qui devient du coup mort-né’’, estime le Cadre, appelant l’Etat à prendre ses responsabilités.