L’Association pour la promotion des Libertés fondamentales au Tchad (APFLT) s’indigne de la tuerie dans le village Sandana dans le Moyen-Chari.

Selon l’organisation de défense des droits humains, le massacre est parti de la découverte du corps sans vie d’un éleveur nommé Alhadj Bachir aux environs du village Sandana, dans le département de Barh Koh. Toujours selon l’association, la mort de cet éleveur est provoquée vraisemblablement de suite d’un accident de voie publique. “Malgré la confirmation de thèse par les autorités locales et religieuses, les membres de sa communauté se sont organisés pour prendre d’assaut le village Sandana avec des armes de guerre et d’autres instruments de combat“, se désole l’APFLT.

Cette attaque, rappelle l’APLFT, vient s’ajouter à celle survenue le 6 août 2019 dans ce même village, occasionnant une dizaine de morts. L’APLFT, tout en exprimant sa consternation, condamne avec “véhémence ces agissements odieux et crapuleux“. L’APLFT de regretter que les auteurs de la première n’ont point été traduits en Justice. Cette fois, l’association “demande avec insistance aux autorités de prendre toutes les mesures nécessaires pour contraindre les auteurs de cette tragédie à répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.

Enfin, l’organisation de défense des droits humains exprime sa désolation sur la “circulation abusive et incontrôlée des armes légères et de petits calibres malgré son interdiction formelle par les lois nationales”. Elle interpelle les autorités provinciales et nationales sur l’importance de leur implication personnelle pour résoudre définitivement les attaques meurtrières sur des paisibles citoyens.