LOME, 16 octobre (Xinhua) — Des représentantes des organisations de défense des droits des femmes du Bénin, du Congo et du Togo ont entamé, mercredi, une rencontre d’échanges de trois jours sur la thématique des violences à l’égard des femmes dans les situations de conflits, post-conflits et dans les ménages.

La rencontre, organisée par le Réseau des Organisations Féminines d’Afrique Francophone (ROFAF), est inscrite dans le cadre du projet “Espoir pour les femmes” de ce réseau. Les participantes doivent débattre des violences basées sur le genre et les instruments juridiques et mécanismes en vigueur au Togo, dans d’autres pays en Afrique et à travers le monde.

Sont inscrits au programme des communications sur les typologies, les causes et les conséquences des violences faites aux femmes ainsi que sur de nouvelles stratégies devant aider à l’ éradication des violences à l’égard de la gent féminine.

Il s’agit, pour les organisateurs, d’insuffler une nouvelle dynamique aux activités des acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes pendant et après les conflits armés, en les amenant à s’impliquer davantage dans la prévention et la prise en charge des victimes des violences.

Pour Mme Massan d’Almeida, directrice exécutive de ROFAF, il urge que les participantes s’approprient les modules développés de sorte à pouvoir “élaborer ensemble des stratégies visant à améliorer l’impact de leurs actions au sein de leurs communautés respectives”.

Selon Mme Igé Olatokumbo, représentante du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH) au Togo, à terme, les femmes togolaises pourront “faire valoir leurs droits et s’impliquer activement dans la recherche de solutions en vue de la stabilisation de la situation socio-politique du pays”.