Le Réseau des personnes handicapées du Tchad ( REPHAT) organise ce 3 mars, à N’Djaména, une journée de réflexion sur le rôle et l’apport de cette couche de la société  dans le processus de transition.

Les personnes handicapées sont marginalisées dans les politiques publiques. Des textes nationaux et internationaux adoptés par le Tchad comme la loi 07 de 2007 et la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées, sont peu vulgarisés, constate le président du Réseau des personnes handicapées du Tchad ( REPHAT), Galmai Moussa Abdramane.  

« Nous tenons à rappeler aux autorités de la transition que le nouveau Tchad qui est en train de se dessiner ne doit pas laisser de côté les personnes vivant avec le handicap. Car la promotion des droits des personnes handicapées va hisser le Tchad parmi les pays respectueux des droits de l’homme », interpelle-t-il, rappelant jusque-là la non-délivrance de la carte d’invalidité.

Pour la représentante du représentant du Programme des Nations unies au Tchad (PNUD), Binta Sanneh, la transition constitue une opportunité pour resserrer les liens communautaires et renforcer la cohésion sociale. « Il est important que la voix des personnes vivant avec le handicap soit entendue lors du dialogue national à travers une représentation quantitative et qualitative », plaide-t-elle.

Le secrétaire général du ministère de la Réconciliation nationale, Houlé Djonga Djonkamla, assure de l’implication de «  tout le monde contre l’ennemi commun qui est la pauvreté ». Le nouveau Tchad a besoin de tous ses fils et filles unis, lance-t-il.

Au cours de cette journée, les échanges vont s’articuler autour des thèmes tels que la participation des personnes handicapées dans le processus du dialogue pour une transition inclusive et apaisée ; la reconstruction de la paix au Tchad. Des propositions et recommandations vont en découler.