Après avoir reçu ce matin Saleh Kebzabo et Mahamat Zen Bada, le Premier ministre de la transition, Pahimi Padacké Albert, a reçu cet après-midi l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery.
A sa sortie d’audience avec le Premier ministre de la transition, l’ambassadeur français est revenu sur l’objet de sa venue. ” Je suis venu féliciter le Premier ministre pour sa nomination comme premier ministre du Gouvernement dans le cadre de cette transition. Une transition, c’est d’aller d’un point A vers un point B. Cela suppose la dynamique, du mouvement et ça suppose aussi d’un carnet de la dimension civile de cette période de la transition”, fait-il remarquer.
Pour cela, poursuit l’ambassadeur, il faut des hommes compétents qui incarnent toutes les attentes qu’il y a dans ce domaine civil. ”Que ça soit dans le domaine institutionnel, de l’économie et des finances de l’État, que soit des formes à conduire, que ça soit sur la dimension du dialogue national inclusif, voilà les différents points qu’on a débattus avec le Premier ministre”, énumère-t-il.
D’après l’ambassadeur Bertrand Cochery, il a été aussi débattu la question des droits de l’Homme.” Sur cette question, les droits de l’Homme, la liberté publique en réaction notamment à la journée difficile, dure pour n’est pas dire brutale, qu’a connue N’Djamena et Moundou hier. Donc ce sont le message que j’ai transmis à monsieur le Premier ministre dans les trois files de propos du chef de l’État Emmanuel Macron. Il faut que la transition soit une transition qui se fasse dans l’inclusivité, qui se fasse dans le dialogue, par la parole et non par les armes”, conclut-il.