Lors du sommet de Pau dédié à la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne le 13 janvier 2020, il a été décidé de porter l’effort militaire sur le Liptako Gourma, c’est-à-dire dans la région des « trois frontières », à cheval entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Le Tchad, membre actif du G5 Sahel sera encore plus présent dans le cadre de la « Coalition pour le Sahel » réunissant Barkhane, la Force conjointe du G5 Sahel et les forces partenaires.

Le pays de Toumai a fait savoir qu’il répondrait présent en envoyant l’un de ses bataillons combattre les groupes armés terroristes, et en particulier l’État islamique dans le grand Sahara  dans le Liptako-Gourma à en croire le site spécialisé « zone militaire ». Le président tchadien Idriss Deby Itno l’a assuré à Florence Parly, la ministre française des Armées, qui était à N’Djamena le 20 janvier 2020 avec Peter Hultqvist, son homologue suédois dont le pays assure actuellement le commandement de la Mission des Nations-Unies au Mali (MINUSMA).

Le Tchad a mis un bataillon à la disposition de la Force conjointe du G5 Sahel. Cette unité a été engagée avec une formation nigérienne dans l’opération Amane 2, conduite dans le « fuseau est » du G5 Sahel, en octobre.

À ce stade, il n’est pas clair si N’Djamena envisage d’engager un autre bataillon au sein de la Force conjointe du G5 Sahel [qui doit compter 5.000 soldats].