Deux mois après l’atelier entre le groupement des fournisseurs d’accès à internet (FAI) et le ministère des Postes et de l’Economie numérique, le ministre en charge des Télécommunications a rencontré ce mardi 22 mars, ledit groupement pour discuter des difficultés qu’il rencontre.

Le taux d’accès à l’internet au Tchad est très faible car il est de moins de 20%. Pour faire face à ce problème, afin que les Tchadiens puissent surfer librement, à moindre coût et surtout, rehausser le niveau du taux d’accès à internet, un atelier a été organisé par le ministère des Postes et de l’Economie numérique en janvier dernier.

Au sortir de cet atelier, des recommandations ont été formulées par les fournisseurs d’accès à internet au gouvernement. C’est ainsi que, pour faire le suivi de ces recommandations, le ministre des Postes et de l’Economie numérique, Dr Idriss Saleh Bachar, entouré de ses proches collaborateurs, a rencontré le groupe des fournisseurs d’accès à internet pour faire une évaluation, écouter les doléances et difficultés de ces derniers pour trouver un terrain d’entente.

Pour le ministre des Postes, la signature de la convention entre le gouvernement et les fournisseurs d’accès à internet est cruciale pour avoir de l’équilibre entre les différents fournisseurs d’accès à internet. « Tant qu’on ne signe pas ce protocole d’accord, il serait difficile de s’entendre. C’est pourquoi chacun des fournisseurs doit mesurer les opportunités pour ne pas trop tirer le drap de son côté. Il faut qu’on soit plus ouvert conformément au texte parce que c’est un marché, un domaine privé. Et pour cela, il faut que la régulation soit saine et loyale afin que chacun trouve sa part de marché. Mais le plus important, c’est pour le bénéfice des Tchadiens », explique Dr Idriss Saleh Bachar.

Pour lui, il n’est pas question de laisser les entreprises tchadiennes fournisseurs d’accès mourir mais qu’il ne faut pas non plus qu’à cause de nos FAI, qu’on n’arrive pas à atteindre le taux d’accès à l’internet. « On a l’obligation de faire en sorte que l’internet soit accessible à tous les Tchadiens. Notre objectif est de faire en sorte que vous soyez l’accompagnateur de l’Etat pour l’atteinte de ses objectifs. Ce n’est pas seulement qu’au Tchad que les opérateurs de téléphonie et les FAI coexistent », fait comprendre le ministre des Postes et de l’Economie numérique. C’est pourquoi, les recommandations à l’issue de l’atelier de janvier dernier doivent être suivies et que les bons exemples comme au Cameroun voisins ou au Maroc où les opérateurs de téléphonie et les FAI coexistent doivent être copiés, poursuit le ministre.

Il conclut que les conditions d’accès aux FAI existent bien que complexes mais que tout de même, le régulateur qui est l’Arcep est là donc ce n’est pas aussi difficile que cela. Pour Oumar Hamit, le chargé de communication du groupement des fournisseurs d’accès à internet, la rencontre a été bonne sur les questions qui opposent les opérateurs de téléphonies mobiles à leur groupement. « Nous avons eu une discussions sur l’épanouissement et le développement du secteur. Le ministre nous a très clairement indiqué les objectifs du gouvernement qui consiste à accompagner les acteurs qui consiste à développer leurs activités. Le ministre était disposé, il nous a écouté et dit prendre en compte nos difficultés et doléances ».


Sabre Na-ideyam