L’Agence universitaire de la francophonie (AUF), a lancé, ce 1er juillet, une journée d’information sur son projet lié à la Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale (PRICNAC). Un projet qui vise à renforcer les capacités de recherche-innovation d’acteurs du secteur de l’enseignement, de l’économie, etc.   

La culture numérique renvoie aux changements culturels produits par les développements et la diffusion des technologies numériques et en particulier du web. Ce qui inclue la notion de l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication y compris des matériels dont l’ordinateur reste l’un des outils fondamentaux.  

 Au Tchad, la culture numérique semble limitée car l’utilisation de l’ordinateur reste un défi à relever pour la grande partie de la population, et la connexion internet est chère. La plupart des internautes se servent des smartphones pour se connecter. C’est dans ce contexte que l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) ouvre une séance d’information sur son projet qui repose sur la promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale (PRICNAC).

A travers ce projet, l’AUF compte renforcer les capacités de recherche-innovation, consolider les écosystèmes d’innovation, des énergies positives entre entrepreneuriat, le numérique, la politique d’innovation au service du développement durable et de la réduction de la pauvreté en Afrique centrale. Pour arriver à ce but, l’AUF et les organisations partenaires comptent lancer un programme de micro-projets. Le programme sera mis en œuvre par des réseaux locaux s’inscrivant dans les objectifs du fond pour l’innovation. Les micro-projets seront soutenus par une subvention d’au moins 155.000 euros par micro-projet sur une période de 10 à 14 mois. Ils visent donc à renforcer le capital humain en Afrique centrale ; mieux connecter les parties prenantes qui font partie de l’écosystème d’innovation et de créer des synergies entre des programmes et des projets existants de l’UE dans le cadre du partenariat Afrique-UE.

Les micro-projets visent également toutes les couches y compris les établissements d’enseignement supérieur, secondaires, centres de recherche, réseau de recherche, entreprises privées, multinationales, les petites et moyennes entreprises, administrations publiques et autres.

 Le consortium du PRICNAC prévoit des séries d’activités au mois de juillet pour soutenir les potentiels candidats.

Le projet PRICNAC est exécuté par cinq consortiums. Il s’agit de l’AUF, global observatory (OBREAL), l’Association des universités africaines (AUA), le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) et le Réseau d’experts en ingénierie de la formation pour l’Afrique centrale et les Grands Lacs (REIFAC).