L’ancien ministre tchadien de l’Agriculture, Dr Djimet Adoum, a été nommé secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), selon un communiqué final publié dimanche et sanctionnant le 16ème sommet de l’organisation, tenue samedi dans la capitale tchadienne.

La conférence a noté une faible participation des délégations. Le président malien Dioncounda Traoré est le seul chef d’Etat qui a fait le déplacement de N’Djaména alors que le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire s’y sont fait représenter par leurs chefs de gouvernement et les autres pays de l’organisation par des ministres.

Le 16ème sommet du CILSS, organisé conjointement avec la 10ème session ordinaire de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et la 2ème conférence des chefs d’Etat et gouvernement de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte, avait été reporté à deux reprises à cause d’un agenda chargé des chefs d’Etat et de gouvernement.

La conférence de N’Djaména a invité les Etats membres à s’acquitter de leurs cotisations. En ouvrant les travaux, le président tchadien, Idriss Déby Itno, a exhorté ses pairs à ” veiller sur la bonne gouvernance des différentes institutions afin de mériter davantage la confiance de populations et de garder celle de partenaires techniques et financiers”. La prochaine session des leaders du CILSS aura lieu à Bamako, capitale du Mali.

Le CILSS a été créé en 1973, lors de la première grande sécheresse sur la région afin de mobiliser les populations sahéliennes et la communauté internationale autour de l’aide d’urgence et de la mise en oeuvre des programmes dans différents domaines: agriculture pluviale et irriguée, hydraulique, environnement, transport, communication. Il regroupe le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo.