Dans le cadre de son partenariat avec l’Unicef, l’association Wenaklabs a organisé ce samedi 14 janvier 2017, une journée des concertations entre les jeunes cartographes venus des différentes villes du Tchad.

Cette rencontre a permis aux jeunes de faire la restitution des leurs travaux de plaidoyer réalisés sur la plateforme open street Map (OSM). Plusieurs jeunes ont présenté chacun les résultats de leurs recherches axées entre autres sur  l’hygiène et santé, la scolarisation, la protection des enfants et l’inondation.

Sorora Koné Ridy explique dans son rapport sur la scolarisation que l’inondation perturbe beaucoup le début de la rentrée scolaire. Il y a aussi l’insalubrité souligne-t-elle et le manque de table bancs. Un jeune venu de Bol chef-lieu de la région du Lac, a parlé des moyens de communication dans sa région. A Bol les jeunes ne connaissent pas les réseaux sociaux. Pour passer un message, il faut utiliser les moyens criards. Surtout pour annoncer la rentrée scolaire. Un jeune de Moundou lui, a présenté, image à l’appui, quelques cas d’insalubrité provoquant des maladies. Des saletés entassées près d’un marché à N’Djamena. Des poubelles d’enceinte d’une école de Moundou et surtout les échangeurs qui sont utilisés pour les défécations.

Pour la responsable communication de l’Unicef Maria Fernandez, le projet openstreetMap a trois objectifs: former des jeunes reporters et des jeunes cartographes des maisons de quartiers en cartographie numérique (openstreetMap) et à utiliser cette plateforme comme outil de plaidoyer ; donner un moyen de plaidoyer qui permettra aux jeunes de s’exprimer et d’apporter un  changement au sein de leur communauté. Ce qui souligne elle va permettre aux jeunes de créer des cartographies sur des thématiques liées aux épidémies, au mariage précoce et aux zones d’inondations, etc. Ce projet est une occasion pour les jeunes tchadiens de faire découvrir leur pays grâce aux technologies du numérique.