VOXPOP – Dans moins de dix jours, les musulmans du Tchad et ceux d’autres pays fêteront l’Aïd al Fitr, dans un contexte de la Covid-19. En temps normal, des gens prennent d’assaut les marchés. Quelle est la situation actuelle ?

Pas d’engouement cette année. Pourtant, la fête de ramadan se pointe à l’horizon. Au marché central, les boutiques sont fermées. Les boutiquiers sont majoritairement allongés sous les hangars des magasins. Ils portent nombre de plaintes et de doléances en eux. La principale est l’ouverture du marché pour leur permettre de vendre leurs marchandises.

Selon Mahamat, boutiquier au marché central, beaucoup de Tchadiens ne vivent qu’à travers le commerce. Mais au stade actuel des choses, « on n’a même pas la tête à la vie. C’est vraiment triste » dit-il.