VIDEO – Les vendeurs de chaussures ont pris d’assaut les bords des grandes avenues de la capitale, N’Djamena. Une attitude qui est récurrente à l’approche de la fête de Ramadan. Mais cette année, ces commerçants ont des tas de défis à relever.

Ils ont étalé leurs articles aux abords des voies bitumées. En cette période de fin de Ramadan, la communauté musulmane s’apprête à fêter l’Aïd al fitr. Comme d’habitude, ces vendeurs de chaussures facilitent la vie à certains parents : vendre à vil prix. Car selon eux, ce sont des chaussures made in Chine.

Par le passé, à la même période, ils arrivaient à vendre trois à quatre cartons de chaussures. Mais, ceci reste un souvenir. Car cette année, seulement quelques dix paires ont été commercialisées. Et pire, le calvaire de ces vendeurs ne s’arrête pas là. La police de son côté disperse les pour cause d’attroupement dont l’interdiction fait partie des mesures pour limiter la propagation de la Covid-19.

Aussi, les vendeurs font de leur mieux pour s’adapter au couvre-feu. « Avant on commercialise jusqu’au petit matin. Mais maintenant c’est une autre réalité. On ne rentre rien qu’à 19h » déplore l’un d’eux.