Le tourisme est source de devise pour beaucoup de pays dans le monde. Il constitue pour certains, la principale source de revenus. Le constat dans la capitale tchadienne est que la majorité des sites historiques n’est pas entretenue convenablement. Ce qui représente un manque à gagner.  

La ville de N’Djaména dispose de nombreux patrimoines historiques mais ces derniers sont  menacés de disparition à l’image du village de Gaoui situé à une vingtaine de kilomètres de la capitale abritant un musée rare. Celui-ci est construit  au 19ème  siècle puis transformé en musée. Toute la mémoire de Kotoko aujourd’hui est menacée de disparition car, jusque-là il n’est pas encore inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Pourtant, les sites historiques sont des ressources rares à valoriser et peuvent être des sources des revenus en termes de tourisme.  Certaines villes à travers le monde ont exclusivement  pour vocation comme « ville culturelle » et animent chaque année la curiosité des touristes qui viennent de part et d’autres du monde à l’instar de Lyon, Marseille, Gorée, Le Caire, Casablanca etc.

Alors, s’il y’a une volonté politique allant dans ce sens, le village de Gaoui pourrait devenir mieux que ces villes vu toutes les potentialités historiques et culturelles qu’il détient sans compter les autres sites historiques de N’Djamena et des autres villes du Tchad.