Las d’attendre ses “résidus de perdiem’’, Ouya Bassou Boula, représentant des personnes handicapées du Moyen-Chari, au dialogue national, exprime sa colère.

Entamé le 20 août dernier, le dialogue national a duré plus longtemps que prévu. La cérémonie de clôture officielle a eu lieu le 8 octobre. Ouya Bassou Boula, qui a représenté les personnes handicapées de la province du Moyen-Chari à ces assises, a perçu 900.000 FCFA, soit 30.000 par jour.

Il revendique ses “résidus de perdiem’’ qui, selon lui, montent à 450.000F CFA. Une commission a été mise en place. Des démarches ont été menées, mais sans succès. ‘’Quand on les appelle, personne ne décroche le téléphone. Le fait de dire la vérité aux participants là, ça coûte quoi ?’’, se demande-t-il.

Contacté, le trésorier général du présidium du dialogue, Tchouadang Kadjonga, se défend. “Je ne suis qu’un exécutant. On ne m’a pas donné de l’argent pour une troisième tranche’’.

Ouya n’est pas non plus satisfait des conclusions du dialogue. “Les gens n’ont pas considéré nos points de vue.Tout était scellé. On a plaidé en vain pour la création d’un secrétariat d’Etat pour les personnes handicapées”, critique-t-il, déplorant qu’aucune candidature (liste additive) des personnes handicapées pour le Conseil national de transition (CNT) n’a été retenue.